La ville de Catane a plusieurs fois subi les éruptions de l’Etna ainsi que des tremblements de terre, en 1669, 1693, 1783, 1818. Elle a été presque totalement reconfigurée (structure et voies) et reconstruite dans le style baroque tardif du Val di Noto à la fin du xviie siècle car une coulée de lave (1669), et un tremblement de terre (1693) avaient tué 18 000 habitants. La ville figure aujourd’hui sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous avons descendu la via Etna, du haut de la ville jusqu’à la Place du Duomo, en ligne droite, dans l’axe du volcan.
Un premier arrêt ici pour voir affleurer les ruines du théâtre Romain de Catane au niveau du sol de 2024.

Puis la place du Duomo, ici le long de la Cathédrale Sainte-Agathe.

Ici vue de la place du Duomo.

L’Université de Lettres. La première université de Sicile a été créée en 1434. Aujourd’hui en cours de démontage d’une scène de spectacle.

Et le sas d’entrée dans la cour intérieure du bâtiment.

La statue de l’éléphant, baptisée U liotru (l’héliodore), ce nom fait référence à Héliodore de Catane, personnage légendaire, magicien et nécromancien (viiie siècle).

On met un peu de temps à quitter cette place magnétique où il y a beaucoup à voir et où on aime flâner.

On prendra un repas sur le pouce au Scirocco, en bordure du marché aux poissons.

Un peu plus loin, la densité des tables augmente au dessous des parapluies aux couleurs un peu éventées.

L’effigie de Sainte Agathe vue dans une vitrine.

Tours et détours, on débouche sur cette place avec le Théâtre Bellini, bâtiment ocre sur la place.

Sur le chemin du retour c’est le jardin Bellini qui nous retient.

Un ficus Benjaminas de toute beauté. C’est fou comme son tronc est souvent constitué d’un tronc principal et d’une multitude de troncs beaucoup plus petits. Tellement qu’on ne sait dire s’ils sont des lianes ou des branches sorties de terre.


Au point le plus haut du jardin, cette statue semble veiller sur le volcan Etna, d’un oeil de vigie protectrice.